En Corrèze, le verbatim de Xavier Bertrand en faveur de l’agriculture et de la ruralité (La Montagne)

Le conseiller spécial de Valérie Pécresse a animé un café débat avec des agriculteurs et des élus corréziens pour expliquer le projet rural et agricole de la candidate LR.

Article de La Montagne : https://www.lamontagne.fr/saint-bonnet-l-enfantier-19410/actualites/en-correze-le-verbatim-de-xavier-bertrand-lr-en-faveur-de-l-agriculture-et-de-la-ruralite_14086900/?fbclid=IwAR0XiwtYSstLjuz0QSiW_q92HCBRD7xXBsI4mXLaygS8rlN-f_Vc1Ob0JqY

Article par Eric Porte

Il ne cherche pas « à plaire à tout le monde » et surtout pas à faire du « en même temps ». Devant un panel d’élus locaux, d’éleveurs et de chefs d’entreprises réunis mercredi 16 février 2022 à Saint-Bonnet l’Enfantier, Xavier Bertrand est venu en Corrèze animer une rencontre, aux côtés de Pascal Coste, qui travaille à ses côtés.

Le conseiller pour la « République des territoires » de Valérie Pécresse a détaillé quelques engagements pris par la candidate en faveur du monde rural.

Xavier Bertrand a choisi son camp,  « celui des agriculteurs, pas celui des écolos idéologues ou de l’agribashing. On ne doit pas laisser filer l’agriculture comme on l’a fait pour l’industrie« .

« On ne marche bien que sur deux jambes »

D’abord le constat : « On ne marche bien que sur deux jambes, une en ville et une en ruralité. Ceux qui l’oublient sont condamnés à boiter et à faire perdre l’âme de ce pays. Un habitant sur deux habite dans une commune de moins de 10.000 habitants. La République des territoires, c’est tout ce qui touche à leur quotidien »

Un « ‘plan de réaménagement du territoire »

C’est une des grandes ambitions de Xavier Bertrand, sans préciser les modalités de financement. Il ne s’agit pas de « mettre le paquet sur des lignes TGV, mais plutôt sur les lignes ferroviaires du quotidien qui ont quasi disparu, dans les routes, la fibre, la téléphonie et toutes les infrastructures qui ne se voient pas : l’eau, l’assainissement« .

« La grande question, les prix agricoles »

« Toutes les lois n’ont pas permis de faire descendre le niveau de l’eau qui empêche les agriculteurs de respirer. Il faut s’attaquer aux charges, par exemple avec un plan de modernisations des abattoirs, pour éviter que les éleveurs payent des frais de transport trop importants. Il faut aussi s’attaquer à la question des centrales d’achats de la grande distribution, ne pas leur laisser la main à 100 %. Tout doit revenir dans la poche des agriculteurs, pas dans celles des intermédiaires. C’est quand même la seule profession qui n’a pas d’autres choix que de vendre à perte. Je ne suis pas contre la taxe carbone, surtout si elle rend les produits importés agricoles hors saison plus chers« .

« Simplifier » et « aller vite »

« Nous nous engageons à ne pas rajouter une ligne aux directives européennes sur l’agriculture. Nous nous attaquerons à ce qui a été ajouté aux règles applicables en France, souvent pour faire plaisir à un lobby, et qui fait que la compétition entre producteurs européens n’est pas juste » ; « dans les cent premiers jours (après l’accession au pouvoir, NDLR), nous travaillerons avec les élus, les chambres consulaires pour faire remonter des infos et lutter contre ce qui bouffe la vie au quotidien dans les exploitations. On va partir du terrain. Pourquoi ? Parce que ça ira plus vite« .

« Davantage d’autonomie aux collectivités »

« Nous engagerons une nouvelle loi de décentralisation, sans casser un principe : l’union fait la force. Nous donnerons la priorité au bloc communal. Ce qui peut être géré au plus près du terrain doit y rester. Aucun regroupement ne sera imposé. Nous redonnerons des recettes fiscales dynamiques aux collectivités locales, pour qu’elles ne dépendent plus des dotations de l’État« .

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