Votre nom avait été cité avec insistance pour Matignon. Racontez-nous…
Au lendemain des élections, j’ai considéré qu’il fallait à la France un gouvernement d’urgence nationale rassemblant toutes les bonnes volontés. Le président, rencontré à plusieurs reprises, souhaitait connaître mon état d’esprit. Je lui ai confirmé que j’étais prêt à relever ce défi et proposé des pistes de travail pour répondre au message des législatives ; le pouvoir d’achat par le travail, la fin de l’impunité, la maîtrise de l’immigration et l’efficacité des services publics retrouvée pour l’école et la santé. Enfin, comprendre les 15 millions de Français qui vivent dans les communes de moins de 2 000 habitants et qui ne supportent plus d’être les oubliés.
Vous sembliez à un moment être favori… Que s’est-il passé ?
Seul le président de la République a la réponse ! Ce n’est pas un secret, Marine Le Pen a considéré, par expérience, que j’étais la plus sérieuse menace pour son avenir.
Michel Barnier est-il trop attentif à Marine Le Pen ? Il l’a appelée après avoir recadré son ministre de l’Économie…