Proche de ces candidates (elles font partie de Nous France, le mouvement qu’il a fondé), Xavier Bertrand ne se berce pas d’illusion : « on ne passera pas de 60 députés à 260 ». Mais il considère que dans l’assemblée éclatée qui pourrait surgir des urnes, « un groupe support peut faire la différence. Dans beaucoup de pays, c’est ça. C’est parfois le petit qui peut imposer sa loi et faire changer la politique. En restant indépendant et fort, cela fait une bonne partie de la différence ».
« Guerre de tranchée »
Le président de Région a mis du baume au cœur à des élus désemparés d’être « dépossédés de nos compétences ». Xavier Bertrand a été interrogé sur un autre « bazar », celui qui règne à LR. « Pourquoi je suis ici ? C’est parce que je n’ai pas envie d’être dans leur guerre de tranchées. » Au sujet du président pari Eric Ciotti, qui a rallié seul le RN. « Il ne fait pas ça par hasard. Il sait exactement ce qu’il fait parce qu’il a l’oreillette de Mme Le Pen qui lui dit qu’il faut emmerder le monde jusqu’au bout. »