Une sénatrice azuréenne dépose une proposition de loi pour faciliter la réutilisation des eaux usées traitées – Var Matin

 

La Niçoise Dominique Estrosi-Sassone (LR) souhaite simplifier la procédure permettant aux collectivités territoriales de réutiliser ces eaux usées. Elle pointe le retard de la France, loin derrière l’Italie et l’Espagne.

Au départ, il y a un constat: après les épisodes de canicule l’été dernier et la sécheresse exceptionnelle de ce début d’année, le niveau de 80% des nappes phréatiques est inférieur à la normale.

« La situation est préoccupante dans bon nombre de départements », souligne Dominique Estrosi-Sassone. Dans le 06, l’alerte a été lancée le 13 mars par la préfecture, qui constate « une période de recharge pluviométrique déficitaire d’environ – 30% à -55% par rapport à la moyenne ».

Pour la sénatrice LR des Alpes-Maritimes, une solution existe « en plus de la modernisation des réseaux de distribution pour limiter les déperditions en eau potable: la réutilisation des eaux usées traitées. »

L’élue niçoise pointe le retard de la France qui ne réemploie que 1% de ces eaux, contre 10 à 15% pour l’Espagne et l’Italie.

Elle a déposé une proposition de loi, cosignée par 87sénateurs Républicains, visant à simplifier la procédure d’autorisation pour les projets des collectivités territoriales, soumis au feu vert de l’Agence régionale de santé et des services de l’État.

La vice-présidente du groupe LR au Sénat souhaite, en outre, que les projets portés par les collectivités territoriales puissent bénéficier d’aides publiques.

« Il est nécessaire que les pratiques évoluent et que la procédure soit la plus simple possible », conclut-elle.

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