Ce jeudi, je me suis rendu au Mondial de l’Automobile où j’ai pu rencontrer de nombreux acteurs de la filière automobile qui représente près d’un million d’emplois répartis partout en France.

Comme vous le savez, la Région Hauts-de-France que je préside accueillera les 3 gigafactories de batteries électriques pour l’automobile. Aujourd’hui nous nous battons pour aller plus loin et accueillir l’ensemble de la chaîne, du raffinage du graphite au recyclage des batteries.

Mais la partie qui est en train de se jouer aujourd’hui dépasse les Hauts-de-France et la France : elle se joue au niveau européen. Nous risquons de perdre cette partie car nous ne menons pas le combat. Arrêtons d’être naïfs ! En matière d’industrie automobile, la Chine et les États-Unis ne se privent pas de mettre en place des mesures pour protéger leur marché. Alors faisons de même au nom de la réciprocité !

Sur les enjeux de recrutement et de formation dans l’industrie automobile, si l’on veut trouver des solutions, tout ne doit pas passer par l’État central. C’est le sens de la République des territoires que je propose : un nouveau projet de société pour plus d’efficacité !

Les choses doivent évoluer sur les zones à faible émission. Personne n’a pris conscience de ce que ces zones de fortes inégalités voulaient dire pour ces millions de Français qui ne pourront plus circuler et qui seront exclus des grandes villes et métropoles ! Cela va entrainer l’exclusion des automobilistes les moins aisés !

La voiture est liée à notre modèle de société. Elle fait partie intégrante de ce qu’est la France, elle fait partie des familles françaises. Ce n’est pas seulement un moyen de transport pour nous emmener d’un endroit à l’autre. Pour de nombreuses familles, elle est aussi synonyme de plaisir et de liberté, ne l’oublions pas !