Le président de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand était à Cambrai hier, afin d’afficher officiellement son soutien au député sortant et candidat UDI dans la 18ème circonscription, Guy Bricout. « J’ai besoin d’un député comme Guy», s’est empressé de préciser le Saint-Quentinois, sitôt débutée la conférence de presse. S’en est suivi un vocabulaire de choix pour étayer l’argumentaire : « efficacité », « expérience», « popularité ». « Guy est un élu local, il sait de quoi il parle.
E-Valley, le canal Seine-Nord. On s’est mis à plusieurs autour de la table mais si on n’a pas un député comme Guy pour pousser les dossiers… » rien ne « sort ». « J’ai besoin d’un député comme Guy qui n’oublie pas ceux qui bossent (.….) C’est quelqu’un qui croit en la sécurité, au travail. » Guy Bricout a bien entendu rendu la pareille à son hôte, mettant en évidence l’intervention vertueuse de ce denier et du préfet Lalande : c’était aussi appuyer sur le rôle collaboratif d’un député.
Et Xavier Bertrand de poursuivre: « Si on veut que M. Macron écoute, il nous faut un député comme Guy. Nous avons besoin de ces relais à l’Assemblée Nationale ». Xavier Bertrand imagine Guy Bricout retourner dans on fauteuil de député pour également faire barrage à Mélanie Disdier, la candidate RN présente au second tour: « Si nous avions un député RN, il se mettrait au travers de nos actions, je les connais »
Xavier Bertrand a prévu de rendre visite aux autres candidats auxquels sa formation, apporte son appui, dans l’Oise, la Somme, par exemple. Il lui fallait aussi, avant cela, délivrer un message fort : « Il faut que la rancœur passe d’ici dimanche». Un appel du pied évident à Pierre-Antoine Villain, n’avant pas appelé à voter Guy Bricout. Un appel aussi aux élus qui, en fin d’année dernière, affichaient leur soutien à l’Axonais alors candidat à la primaire LR.