Xavier Bertrand était l’invité d’Europe 1 ce mardi matin. Au micro de Sonia Mabrouk, le président LR de la région des Hauts-de-France s’est exprimé sur le sujet du pouvoir d’achat des Français, miné par l’inflation. Selon lui, le projet de loi Finances rectificatif, qui doit permettre de répondre au mieux aux augmentations des prix de l’alimentation du logement ou encore de l’énergie, n’est pas suffisant.
INTERVIEW
Xavier Bertrand attend du gouvernement des mesures fortes pour aider les Français à faire face à l’inflation. Au micro de Sonia Mabrouk ce mardi matin sur Europe 1, le président de la région Hauts-de-France a estimé que le projet de loi Finances rectification n’était pas suffisant pour répondre au mieux aux augmentations des prix de l’alimentation du logement ou encore de l’énergie.
« Ils seront passés à côté d’une partie du problème »
« Le gouvernement n’a pas le droit, avec ses aides pour le pouvoir d’achat, d’oublier les Français qui travaillent », estime Xavier Bertrand. « Parce que c’est comme ça que c’est en train de se dessiner. Déjà, on parle d’un chèque alimentaire, mais il y a aussi beaucoup de difficultés pour pouvoir acheter des couches culottes pour les bébés, pour des protections féminines, pour du shampooing, pour la lessive. Et donc, si on est uniquement sur l’alimentaire, ils seront passés à côté d’une partie du problème ».
La droite populaire « parle à tous les Français »
Pour Xavier Bertrand, il faut d’abord baisser les charges qui pèsent sur les salaires. « Je vous ai dit le gouvernement n’a pas le droit d’oublier ceux qui travaillent », martèle le président des Hauts-de-France. Selon lui, seule la droite populaire parle à tous les Français. « Ceux qui vont bien, ceux qui vont pas bien, mais aussi ceux qui sont au milieu, les ouvriers, les employés, un certain nombre de cadres, des artisans, les commerçants. Et ceux-là sont les éternels oubliés », déplore Xavier Bertrand.
Xavier Bertrand propose de baisser le CSG pour avoir un vrai gain de pouvoir d’achat et fustige les modalités du chèque carburant. « Il faut quand même être complètement décalé pour dire que l’aide sur la fiscalité des carburants est jusque fin juillet. Et les aoutiens, ils font comment ? », interroge-t-il. Xavier Bertrand estime que la réponse est remise à plat de la fiscalité et non pas des chèques.